Passé l’âge scolaire, la question se pose de trouver des activités de jour pour votre enfant X fragile. Diverses possibilités existent, plus ou moins adaptées à ses capacités, aux compétences qu’il aura pu développer, au degré d’autonomie qu’il aura pu acquérir :

Moins de 18 ans : Les services d’accueil spécialisés pour jeunes (SAS’J – anciennement services d’accueil de jour pour jeunes non scolarisés SAJJns)

Les enfants et les adolescents de 3 à 18 ans qui ne peuvent fréquenter l’enseignement ordinaire ou spécialisé parce qu’ils sont, par exemple, atteints de déficience mentale modérée à sévère (parfois associée à des troubles moteurs et/ou neurologiques), de troubles du comportement de type caractériel, des troubles de l’attachement, des états névrotiques ou prépsychotiques, de troubles du spectre autistique, nécessitant une prise en charge individuelle, éducative, médicale, thérapeutique, psychologique ou sociale adaptée à leur état peuvent être accueillis et accompagnés dans ces services.
 
Si en raison de son handicap votre enfant est concerné vous pouvez prendre contact directement avec un service d’accueil spécialisé pour jeunes (SAS’J), même si vous n’avez jamais eu de contact avec l’AViQ auparavant.
 
Vous trouverez la liste des SAS’J ici.

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Plus de 18 ans : Le travail en intégration

Diverses entreprises et services publics accueillent en leur sein des travailleurs avec un handicap, qu’il soit physique ou intellectuel. Ces entreprises reçoivent des pouvoirs publics une aide (prime d’intégration), qui compense la productivité inférieure de ces travailleurs.
 
Mais, direz-vous, quel métier pourra-t-il exercer ? Voici, selon notre expérience, quelques domaines dans lesquels une personne porteuse du syndrome X fragile a pu exercer un métier : l’agriculture, l’horticulture, le jardinage, la menuiserie, la restauration, la distribution (réassortiment de rayons), … Merci de nous aider à compléter ce panorama !
 
Par ailleurs, selon une statistique américaine, les emplois des personnes avec déficience intellectuelle se répartissent selon différents secteurs comme suit :

  • Entretien et nettoyage de bâtiments et sols : 30% ;
  • Préparation et service de restauration : 21% ;
  • Commerce (vente ou réassortiment) : 16% ;
  • Chaîne de fabrication, d’assemblage ou d’emballage : 10% ;
  • Distribution de colis ou de courrier : 5% ;
  • Support administratif : 5% ;
  • Autre : 13%.

Ces informations devraient vous aider à orienter vos recherches d’un emploi pour votre enfant. Trouver un emploi ordinaire repose en effet principalement sur la volonté des parents et ceux-ci prennent souvent en main les démarches. Toutefois, aider les jeunes et les adultes handicapés dans ces démarches relève des compétences des services d’accompagnement (SAC) de l’AViQ. N’hésitez pas à vous adresser à votre bureau régional de l’AViQ pour y trouver de l’aide. Vous trouverez ici les coordonnées du service régional de l’AViQ compétent en fonction de votre code postal.

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Plus de 18 ans : Le travail en ETA (Entreprise de Travail Adapté)

En Wallonie, il existe actuellement (novembre 2020) une cinquantaine d’entreprises de travail adapté. Ce sont des entreprises d’économie sociale, dont la spécificité est d’occuper majoritairement des travailleurs avec un handicap, qu’il soit physique, mental ou psychique. Elles offrent un cadre de travail adapté à ces travailleurs. En Wallonie, leur fonctionnement est régi par le Code réglementaire wallon de l’action sociale et de la santé, et, plus particulièrement, par le livre V, titre IX, chapitre IV dudit code.
 
Les activités de ces entreprises peuvent être très diverses. On peut citer, par exemple, le conditionnement et l’emballage de produits divers, des services de « back office » (scanning de documents, call-center, etc.), de nettoyage, de repassage, d’entretien, d’horticulture, de jardinage, de rénovation de bâtiment, d’aides ménagères, de taxi social, etc. Plus d’information à ce propos peut être obtenue sur le site de l’EWETA (Entente Wallonne des Entreprises de Travail adapté). La diversité des activités permet de mettre au travail un large éventail de personnes avec handicap. L’emploi proposé est choisi en adéquation avec les compétences de la personne, sa qualification et son expérience professionnelle. Pour une personne porteuse du syndrome X fragile, on proposera généralement des activités relativement répétitives ne demandant pas beaucoup de réflexion. Par exemple, des activités de production (assemblage ou emballage), d’horticulture, de menuiserie, de nettoyage … Dans ces cas, on veille à donner au travailleur un travail avec un processus clair, simple et répétitif. Ce travail est décomposé en différentes phases simples, à la portée de la personne.
 
Dans tous les cas, la personne doit évidemment avoir un minimum de capacité à travailler et montrer de la motivation. Elle doit pouvoir respecter des horaires et des procédures administratives, des consignes de sécurité et de travail. Elle doit savoir respecter les autres et ne pas se mettre en danger.
 
Pour en savoir plus, nous vous renvoyons vers la page qui leur est consacrée sur le site de l’AViQ.

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Plus de 18 ans : Le bénévolat

Être un volontaire (bénévole) c’est exercer une activité sans rétribution – et dès lors sans obligation – au profit d’une ou de plusieurs personnes (association de fait), d’une organisation (par ex. : une association sans but lucratif) ou de l’ensemble de la population, autrement que dans le cadre familial ou privé et en dehors d’un contrat de travail ou d’un contrat de services.
 
Une personne en situation de handicap peut-elle exercer une activité de volontariat ?
 
Oui, sans formalité particulière si le bénévole a un revenu professionnel ou s’il perçoit uniquement des allocations de remplacement de revenus.
 
En revanche, en cas de perception de revenus de remplacement, le volontaire doit en référer à l’organisme de paiement (chômage, mutuelle, CPAS,…).
 
A savoir avant de débuter une activité volontaire : l’organisation qui va occuper le volontaire doit l’informer au moins :

  1. du but désintéressé et du statut juridique de l’organisation ; s’il s’agit d’une association de fait, de l’identité du ou des responsables de l’association ;
  2. du contrat d’assurance qu’elle a conclu pour volontariat ; s’il s’agit d’une organisation qui n’est pas civilement responsable du dommage causé par un volontaire, du régime de responsabilité qui s’applique pour le dommage causé par le volontaire et de l’éventuelle couverture de cette responsabilité au moyen d’un contrat d’assurance ;
  3. si d’autres risques liés au volontariat sont couverts au moyen d’un contrat d’assurance, et, si oui, lesquels ;
  4. si un défraiement est versé pour le volontariat, et si oui : la nature de ce défraiement et les cas dans lesquels il est versé (par ex. le remboursement des frais de déplacement) ;
  5. du fait que le volontaire est tenu à un devoir de discrétion et, le cas échéant, au secret professionnel visé à l’article 458 du Code pénal, tout en tenant compte des causes de justification légale en ce qui concerne le secret professionnel.

C’est à l’organisation qu’il revient de prouver que toutes ces informations ont été communiquées au volontaire.
 
Pour en savoir plus : voir le site de La Plateforme francophone du Volontariat et ses 4 centres locaux de volontariat à Bruxelles, Mons, Namur et Nivelles.
 
Cadre légal : loi du 3 juillet 2005 relative aux droits des volontaires.

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Plus de 18 ans : Les services d’accueil de jour pour adultes (SAJA)

En Wallonie, les services d’accueil de jour pour adultes accueillent en semaine, du lundi au vendredi, de 8h30 à 16h00, des adultes qui ne travaillent pas. Diverses activités sont proposées : sportives et d’expression corporelle, artistiques, artisanale, de jardinage, de sociabilisation, de cuisine, etc… moyennant une modeste participation financière journalière.
 
N’attendez pas que votre enfant ait atteint l’âge limite de 21 ans pour lui chercher une place qui lui convienne dans un SAJA dans un périmètre kilométrique raisonnable. Le nombre de places d’accueil n’est pas extensible et chaque service a ses particularités qui satisferont ou non au profil de votre enfant.
 
Dès l’âge de 18 ans vous pouvez l’inscrire auprès de l’AVIQ et demander d’organiser des conventions tripartites de stage entre l’école, un SAJA et votre enfant afin de tester divers milieux d’accueil. Cette étape devrait être prévue dans tous les PIT – plan individuel de transition – mais ne l’est peut-être pas dans l’école de votre enfant. N’hésitez pas à réclamer des stages. Chaque changement dans la vie d’un enfant ou d’un adulte X fragile est source d’anxiété et les transitions doivent être préparées. Les changements non préparés génèrent des situations compliquées à gérer, prenez les devants !
 
En cliquant sur les liens suivants, vous trouverez plus d’informations :

Vous trouverez la liste des SAJA ici

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