La déficience intellectuelle n’est pas une maladie mentale ! Le tableau suivant montre les différences.
 
Déficience intellectuelle Maladie mentale
La déficience intellectuelle est permanente. La maladie mentale est en général temporaire.
Elle se déclare avant 18 ans, étant le plus souvent présente dès la naissance. Elle apparait généralement à l’adolescence et l’âge adulte.
Les capacités intellectuelles sont inférieures à la moyenne. Les capacités intellectuelles sont normales.
Des facteurs génétiques ou environnementaux sont à l’origine de la déficience. La maladie mentale peut avoir des causes génétiques, sociales et/ou psychologiques (deuil, perte d’emploi…). Elle débute souvent suite à des difficultés à gérer des sentiments de dépression, d’anxiété et de confusion.
La déficience intellectuelle cause des difficultés d’apprentissage et de compréhension. La maladie mentale cause des perturbations dans de nombreuses fonctions comme les sens, la pensée, les sentiments, la motivation, etc.
Il existe différents degrés de déficience intellectuelle générant différents degrés de besoins de soutien. Il existe une grande diversité de problèmes de santé mentale nécessitant différentes formes de traitement.
Devenir « normal » ou « guérir » est impossible. Soutenir les apprentissages tout au long de la vie augmente le niveau d’autonomie. Le retour à la vie normale est parfois possible, après stabilisation ou guérison.
Les personnes avec déficience intellectuelle ont besoin d’une éducation, d’une formation et d’un soutien adaptés à leurs besoins afin d’être capables de vivre inclus dans la société. Elles peuvent faire appel à des services généraux et/ou spécifiques. Elles peuvent avoir besoin de suivis paramédicaux comme la kinésithérapie, la logopédie… Les médicaments n’ont pas d’effet sur la déficience intellectuelle elle-même, même s’ils peuvent être utiles pour réduire l’importance de certains problèmes. Les personnes malades mentales, considérées comme des patients, ont le plus souvent besoin d’un traitement combinant médication, psychothérapie et assistance sociale. L’hospitalisation est parfois nécessaire. Les groupes d’entraide peuvent être d’un grand soutien.
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