Ce ne sont pas les idées d’activités de plein air qui manquent. Jugez plutôt.

Le camping*

« Nous avons commencé le Camping en tente l’année passée dans les alentours de Couvin. C’est un peu comme si (Hugo, 7,5 ans) vivait dans une cabane avec papa et maman. Il apprécie de manger son pique-nique sur la petite table de camping. Il a été un peu craintif la nuit mais il a pu gérer ses peurs avec une petite lampe. Nous faisons une petite balade dans les bois le matin et une l’après-midi. Il peut aussi bien faire l’activité avec plaisir comme il peut râler tout au long de la balade. Cela dépend de son humeur du moment. »

Les fermes pédagogiques+

De nombreuses fermes pédagogiques accueillent les personnes avec déficience intellectuelle.
 
Un témoignage reçu en mentionne une : « Ce n’est pas une grande ferme mais juste ce qu’il faut.  Expérience que nous avons eue à 3 reprises à la ferme de Fancheumont. Les enfants ont fait un tour en tracteur, une promenade avec les ânes, ont nourri les animaux, trait la vache. Il y a un parcours dans les ballots de paille où Jacques donne des objectifs aux enfants …   les écoles de la région de Verviers – Spa s’y rendent régulièrement. Malgré le nombre d’enfants qui s’y rendent, les propriétaires se souvenaient de Matthieu après 2-3 ans. Ce n’est peut-être pas la meilleure ferme, car c’est notre seule expérience, mais les propriétaires sont humains et simples. »
 
Sur ce même lien, il y a beau nombre de fermes pédagogiques proposées un peu partout en Wallonie. 
 
Nous pouvons nous-même en mentionner deux :

  • Animalaine, musée vivant de la laine, Bizory 5 à 6600 Bastogne, téléphone 061.21.75.08, email : animalaine@live.be ;
  • La ferme Beau Rit Chat, rue des Croisettes 35 à 4870 Trooz, téléphone 0495.28.88.93 : « une occasion de changer son quotidien. (…) Vous pourrez tout simplement y passer du temps auprès des animaux et de la famille, s’occuper des animaux, cuisiner, récolter les fruits et les légumes selon les saisons, participer à des ateliers de contes … dans une atmosphère ressourçante. (…) Activités : ateliers de fabrication du pain, transformation du lait, préparation de recettes simples (…). »
  • L’hippothérapie+

    L’hippothérapie est certainement une activité prisée par beaucoup de personnes à déficience intellectuelle. Ce n’est pas un hasard si notre association a organisé des stages de poneys et d’ânes.
     
    Deux témoignages reçus y font aussi référence :

    • « Hippothérapie aux Ecuries du Mirland à Frameries. Notre fils (7 ans) adore cette activité. »
    • Le samedi, Hugo (7,5 ans) fait du poney au sein de l’asbl Hainaut Cristal Jumping Club. Le Club ainsi que les chevaux sont très bien entretenus. Nous sommes contents de leur sérieux. Il ne s’agit pas d’hypothérapie proprement dite mais c’est une chouette activité. Il est intégré avec les autres enfants qui ne présentent pas de handicap. Le formateur a un contact privilégié avec les personnes porteuses de handicap. Il travaille, la semaine, avec des personnes adultes handicapées venant de Centres Spécialisés. Hugo est bien intégré dans leur groupe. Il y va depuis plus ou moins un mois et demi à raison d’une fois par semaine. Voici les coordonnées : Rue des Verreries 12, 7170 Manage, 0495/525 708. »

    Les parcs animaliers*

    La visite des parcs animaliers sont généralement d’excellentes sources de détente pour les personnes déficientes intellectuelles – et leurs proches ! – et ils ne manquent pas en Belgique ! Pairi Daiza, avec ses pandas et le reste …, est sans doute celui dont on parle le plus ces derniers temps. Mais le parc de Planckendael, le monde sauvage d’Aywaille-Remouchamps, la réserve d’animaux sauvages du parc des grottes de Han, sont certainement d’autres occasions de promenades découvertes.

    Les parcours d’obstacles*

    « Hugo (7,5 ans) a essayé un parcours de corde dans les arbres au barrage de l’eau d’Heure (à 1m50 de haut pour le petit parcours). Il a eu un peu de mal de supporter l’équipement de sécurité au début mais une fois mis, il a adoré grimper dans les arbres. Son papa s’occupait des mousquetons et Hugo faisait le reste. Hugo nous a vraiment étonnés: il a grimpé, rampé et s’est jeté dans le vide avec la tyrolienne. Super activité ! (Voir le site des barrages de l’Eau d’Heure).

    Les plaines de jeux*

    Les plaines de jeux sont certainement des endroits où l’on peut se défouler. Mais cette activité demande une surveillance permanente, d’une part du fait de la présence d’autres enfants – il faut éviter les chamailleries – et d’autre part du fait du risque que certains équipements présentent : de chutes, bien sûr, mais aussi de se retrouver coincé en hauteur … (avec obligation, pour l’adulte accompagnant, de se hisser lui-même en haut de l’attraction pour « récupérer » l’enfant … exemple vécu !).
    Pour notre part, nous avons l’expérience – positive ! – de quatre domaines provinciaux :

    • celui de Buizingen, qui rencontre beaucoup (trop ?) de succès auprès des petits Bruxellois et Brabançons ;
    • celui de Kessel-Lo, qui dispose entre autres d’un parcours de circulation routière favorisant l’apprentissage de la signalisation ;
    • celui du Bois des Rêves ;
    • celui qui n’est pas le moins cher, hélas, du domaine provincial de Chevetogne.

    Sans doute en connaissez-vous d’autres, dans d’autres régions ? N’hésitez pas à partager votre expérience ! Nous la répercuterons volontiers !

    Des promenades dans des parcs ou en forêt*

    Que ce soient dans les Fagnes, dans les forêts d’Ardenne ou dans la forêt de Soignes (pour ne mentionner que celles-ci), les promenades en forêt peuvent être l’occasion de détente sans contrainte (sauf celle de rester sur les chemins …) et aussi de découvertes de la nature : plantes, petits animaux, … tout en étant loin de la pollution.
     
    Questions parcs ouverts au public, nous ne résistons pas à l’envie d’en citer trois :

     
    Sans doute une activité à organiser à plusieurs familles ?
     

    RetourPage suivante