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Diverses prises en charges peuvent être envisagées.

Neuroplasticité

Il nous semble important de vous parler de la neuroplasticité dans le cadre de la prise en charge du syndrome X fragile. La neuroplasticité est un terme générique qui décrit les mécanismes par lesquels le cerveau se modifie, se remodèle et s’adapte à chaque expérience que nous vivons.
 
La plasticité neuronale, la neuroplasticité ou encore la plasticité cérébrale sont des termes qui décrivent les mécanismes par lesquels le cerveau est capable de se modifier par l’expérience. Le cerveau est ainsi qualifié de « plastique » ou de « malléable ». Ce phénomène intervient durant le développement embryonnaire, l’enfance, la vie adulte et les conditions pathologiques (lésions et maladies). Il est responsable de la diversité de l’organisation fine du cerveau parmi les individus (l’organisation générale étant, elle, régie par le bagage génétique de l’espèce) et des mécanismes de l’apprentissage et de la mémorisation chez l’enfant et l’adulte. La plasticité neuronale est donc avec la neurogenèse adulte, une des découvertes récentes les plus importantes en neurosciences et montre que le cerveau est un système dynamique, en perpétuelle reconfiguration. (Source : Wikipédia)
 
Ainsi, alors que la médecine considérait, il y a peu encore, que le cerveau était, à partir d’un certain âge, une machine figée, les scientifiques se sont rendus compte récemment qu’ils étaient totalement dans l’erreur. Nous savons désormais que le cerveau évolue tout au long de la vie et qu’il est capable de compenser les effets négatifs engendrés par des dommages dans certains cas. Cette découverte a permis aux médecins et autres professionnels de la santé de ne plus considérer certains handicaps comme irrémédiables. Il ne faut toutefois pas croire que la neuroplasticité rend le syndrome X fragile remédiable mais elle permet toutefois d’envisager sous un autre angle l’évolution et les apprentissages des personnes porteuses du syndrome.
 
Nous vous recommandons donc non seulement de stimuler votre enfant au travers de guidances en psychomotricité, en logopédie, etc., mais également dans les activités de tous les jours, que vous soyez en train de lire un livre avec lui, que vous mettiez la table, que vous traversiez la rue, etc., en accompagnant les gestes par une parole calme et encourageante. Mais attention toutefois à ne pas surstimuler votre enfant. Il a besoin de souffler de temps en temps comme tout enfant de son âge. Il risque sinon de se braquer et de freiner tout apprentissage, voire même de régresser.
 
Ceci est un trop bref résumé, d’ailleurs réducteur, de ce qu’est la neuroplasticité. Nous ne saurions mieux vous conseiller que de lire le livre très intéressant : DOIDGE N., Les étonnants pouvoirs de transformation du cerveau, Editions Pocket Evolution, 2011.

Psychomotricité

Dès qu’un enfant présente des troubles du développement il devrait pouvoir bénéficier de l’aide d’un psychomotricien, avec ou sans diagnostic de syndrome X fragile.

La psychomotricité peut être éducative, rééducative ou thérapeutique. Le psychomotricien intervient dans le dépistage, la prévention et le traitement des troubles psychomoteurs. Les interventions ont pour but de favoriser l’intégration sociale, mais aussi les apprentissages scolaires, de permettre une meilleure intégration sensori- et psychomotrice, pour aider toute personne, soit à se sentir bien dans son corps et en harmonie avec son environnement, soit à procéder à un remaniement de son être et de ses modes de relations et de communications avec d’autres. Pour atténuer ou corriger les troubles de ses patients, le psychomotricien, qui exerce toujours sur prescription médicale, utilise plusieurs méthodes : expression corporelle, éducation gestuelle, activités de coordination et de rythme, jeux…

Pour les plus jeunes le jeu sera au centre des apprentissages, que les activités soient physiques ou intellectuelles, par ex. :

  • apprendre à marcher sur un banc dressé avec une forte inclinaison pour aller déposer un anneau dans un crochet placé à 1,8 m de hauteur. Cet apprentissage peut prendre plusieurs années chez un jeune enfant X fragile mais il lui donnera le sens de l’équilibre qu’il gardera toute sa vie.
  • jouer avec des blocs de bois sur un tableau à double entrée (rouge, jaune, bleu et petit, moyen, grand) pour acquérir le sens logique.

« La psychomotricité a apporté à mon fils un meilleur aplomb : il ne se sentait pas très sûr debout sur ses deux jambes. Il n’aime pas quand le sol se dérobe sous ses pieds, longtemps il a eu peur d’emprunter les escalators, des escaliers trop raides. Cependant, j’ai eu l’occasion de constater qu’il a arrêté de s’agripper à moi pour franchir ces obstacles plus vite que d’autres enfants X fragile du même âge ou presque ».

Logopédie

A compléter …

Ergothérapie

A compléter …

Hippothérapie

L’hippothérapie est une forme de thérapie assistée par l’animal visant les personnes portant un handicap physique ou mental et celles en souffrance psychique ou relationnelle. Tant leur entité physique que psychologique fait l’objet du traitement par l’intermédiaire du cheval afin d’atteindre des objectifs fixés selon la spécialité du thérapeute. De ce fait il y a autant de manière de pratiquer l’hippothérapie qu’il y a d’hippothérapeutes. Une séance d’hippothérapie n’est pas un cours d’équitation, elle ne vise pas à apprendre à monter à cheval.
 
De nombreux handicaps ou formes de mal-être peuvent trouver des bienfaits au contact du cheval qui reproduit le mouvement de marche de l’humain : détente musculaire, amélioration de l’équilibre, du tonus, de la concentration, perception du corps, valorisation, communication, etc.
 
De nombreux centres d’hippothérapies existent en Belgique et sont référencés sur internet.

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